Lettre du pasteur septembre 2022 Les saucisses de la discorde ! La Bible relate plusieurs épisodes de conflits survenus à cause de la nourriture : un plat de lentilles est à l’origine de la brouille qui a duré de nombreuses années entre les deux frères, Jacob et Ésaü […]
Lettre du pasteur Juillet/aout 2022 Rappelé pour défaut ! Même si les voitures modernes sont plus sûres que jamais, les constructeurs automobiles en rappellent tout de même des millions chaque année. Paraît-il même qu’un véhicule qui fait l’objet d’un rappel à l’usine en ressort plus sûr qu’un […]
Lettre du pasteur juin 2022 Quand le correcteur automatique nous joue des tours ! Bien pratique pour corriger les fautes de frappe et nous sauver la mise, le système de saisie automatique de nos téléphones nous joue souvent des tours. En essayant systématiquement de deviner le […]
Lettre du pasteur mai 2022 Nudistes non-pratiquant ! Imaginez que quelqu’un vous fasse la confession suivante : « Je suis nudiste, mais je ne suis pas pratiquant. » Nudiste non-pratiquant, c’est absurde n’est-ce pas ! Oserai-je dire, qu’être un croyant non-pratiquant l’est tout autant ou presque ? Croyant non-pratiquant ! L’expression est devenue si commune que nous ne nous rendons plus compte de ce qu’elle a d’incongru. Essayons d’y voir un peu plus clair dans les lignes […]
Lettre du pasteur avril 2022 J’irai dormir chez vous ! Vous connaissez sans doute le programme de télévision « J’irai dormir chez vous ». C’est un documentaire de voyage créé par le journaliste Antoine de Maximy. Le principe est le suivant : Il fait le tour du monde. Il va partout, dans tous les pays, dans les villes et les villages. Il va à la rencontre des gens dans la rue. Il sympathise avec eux. Certains lui proposent même de lui servir de guide. Et puis, arrive un moment où il tente de se faire inviter chez les locaux pour y passer la nuit. Son intention étant de recueillir des informations sur les modes de vie de ses hôtes. Leur vie se découvre depuis leur maison, leur famille, leurs loisirs, leur métier. Certains acceptent, d’autres refusent catégoriquement, et beaucoup font une pirouette pour se défaire de lui : « Attends-moi ici, je reviens… » lui disent-ils. Bien évidemment, ils prennent définitivement congé de lui et ne reviennent jamais. Quand il fait sa demande, on peut lire la méfiance sur les visages. Car après tout, cet homme, ils ne le connaissent pas. C’est une grande décision de l’inviter à partager leur intimité. Si certaines rencontres sont superficielles et furtives, d’autres se révèlent intenses et profondes. C’est une belle illustration de la démarche de Dieu envers nous. C’est un Dieu qui désire entrer en relation avec nous et qui, à tout moment, cherche à s’inviter chez nous. « Écoute, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3. 20). Nous pouvons ignorer son appel. Nous pouvons l’esquiver. Par exemple, quand on est jeune, il y a cette fausse pensée que Dieu, on y pensera plus tard, quand on sera adulte. Cette idée est fausse, car elle repose sur un malentendu, une mauvaise conception de Dieu et de la vie qu’il nous propose : Dieu serait un empêcheur de vivre et la vie chrétienne se résumerait en un Dieu qui commande et l’homme qui obéit. Certes l’obéissance tient une place importante dans la relation à Dieu, mais c’est l’amour qui est premier. […]
Lettre du pasteur mars 2022 Une vie sans masque ! Après les annonces du ministre de la Santé, esquissant un calendrier de levée des restrictions sanitaires, et l’appel du Sénat à la fin sans délai du dispositif sanitaire, l’horizon d’une vie sans masque et sans passe vaccinal nourrit tous les espoirs. Pourtant, il est fort à parier que même sans les masques chirurgicaux, nous continuerons de porter d’autres masques. Ceux-là mêmes que nous portions avant la Covid. Ceux-là mêmes que l’homme porte depuis le péché d’Adam. Dans le récit de la Genèse, après la chute, Dieu interpelle l’homme, « Où es-tu ? » (Gen. 3. 8-9). Cette parole, nous pouvons l’entendre de bien des manières : Où en es-tu dans ta vie ? Où en es-tu dans ta relation avec moi ? Où en es-tu dans tes relations avec les autres ? Quelle que soit la forme et la déclinaison que prendra la question, elle aura toujours une double orientation, verticale et horizontale. La question est posée à un homme qui se cache, qui se cache de Dieu, qui se cache de l’autre et qui se cache de lui-même. En somme, à un homme qui porte un masque. Aussi, lorsque Dieu nous pose cette même question, c’est le signe qu’il y a quelque chose qui cloche. Elle vient me rappeler que quelque part, le dialogue a été rompu avec Dieu. Et si je l’entends, je dois l’accueillir comme une invitation à me situer, à reprendre l’échange avec Dieu. Il nous faut alors faire attention aux réponses qui sont autant d’autres manières de nous cacher : « C’est vrai Seigneur, que ces temps-ci, il y a eu tel ou tel manquement, mais bon, je crois que ça ira mieux. Et puis, ce n’est pas comme si je n’en avais pas conscience… » A l’inverse voilà une réponse claire et franche : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai eu peur parce que je suis nu ; je me suis donc caché. » (Gen. 3. 10). C’est la réponse de l’homme qui accepte de sortir de sa cachette et de se montrer à Dieu tel qu’il est, en reconnaissant ses zones d’ombres. Dans le « je me suis caché » d’Adam, il y a toute la tradition hébraïque du retour à Dieu, que le Nouveau Testament appellera plus tard la repentance. Je peux être vrai dans ma réponse, parce que celui qui me la pose m’aime, il m’aime malgré ce que je suis et ce que j’ai pu faire. Nos abandons, nos fuites, nos évitements pourront être dépassés, seulement si nous osons répondre et reprendre le dialogue avec Dieu. Comprenons donc que le « Où es-tu ? » de Dieu, son interpellation est avant tout une grâce. C’est le questionnement de Dieu qui nous fera aller plus loin. Et puisqu’avec Dieu, il n’est jamais trop tard pour être celui ou celle que nous devrions être, je vous propose de faire vôtre cette simple prière. Elle est extraite d’un traité édité il y a quelques années par la CMM. Son titre est le suivant, « Bas les masques ! » Et il est toujours d’actualité. Prière : Dieu d’amour, merci de m’aimer comme je suis et de vouloir le meilleur pour ma vie. Merci parce que je n’ai pas besoin de porter un masque pour paraître devant toi. Tu sais tout de moi. Il n’y a rien que je puisse te cacher que tu ne saches déjà. Merci surtout parce que je n’ai pas à porter de masque pour gagner ton amour, puisque tu m’aimes sans condition. Je veux te faire confiance, m’abandonner à ton amour, me laisser transformer par ton amour, et pourvoir dire aussi à mon tour : […]
Lettre du pasteur – janvier 2022 ?????? C’est une lettre du pasteur sans titre que je vous adresse. En effet, je n’ai pas les mots pour décrire le sujet qu’elle aborde. « Indicible », « Ineffable » auraient sans doute pu convenir, ou « Unspeakable » pour faire plus hollywoodien. Peut-être même que vous pourriez vous prêter au jeu de lui trouver un titre. L’admiration et l’émerveillement que nous pouvons avoir devant l’œuvre de la création de Dieu, se disent dans le registre du très grand, du méga, de l’immensité : la Terre mesure 12 750 kilomètres de diamètre. La Lune se trouve à 385 000 kilomètres de nous. Le Soleil qui mesure 1,4 million de kilomètres, est à 150 millions de kilomètres de nous. Pluton, la plus lointaine planète, se trouve à 6 milliards de kilomètres de la Terre, alors que la plus proche étoile est à 4,3 années-lumière. Quant à l’Univers observable, c’est-à-dire qui n’inclut que les corps et structures que nous pouvons observer depuis la Terre, il serait d’un diamètre de 93 milliards d’années-lumière. Mais en réalité, la limite de l’Univers observable est relative et n’a pas de signification physique. Des régions nous sont à tout jamais inaccessibles. Les modèles qui tentent de les décrire ne pourront donc pas être vérifiés par l’observation et la question de la taille de l’Univers dans son ensemble ne trouvera jamais de réponse. Ça donne le tournis, n’est-ce pas ! Pourtant si immense qu’elle soit pour nous, la création est toute petite aux yeux du Créateur tout-puissant. Dans un langage très imagé, le prophète Ésaïe écrit qu’il a pour ainsi dire mesuré les eaux des mers et des océans dans le creux de sa main, fixé de ses doigts les limites de l’étendue des cieux, mesuré la poussière de la terre dans un boisseau, pesé les montagnes et les collines dans une balance et ainsi établi leur hauteur. Quant aux 300 sextillions d’étoiles que contiendrait l’Univers, il les fait sortir au complet comme une armée à la parade. Il les appelle toutes par leur nom, sans qu’aucune ne manque à l’appel. Braquons un instant les projecteurs sur l’homme, si éphémère, si dérisoire, si minuscule face aux dimensions de l’Univers. Et pourtant, c’est bien en l’homme que Dieu a mis tout son amour. Dieu qui possède tout, s’est attaché à nous. Dans cet attachement, il a mis tout son cœur, toute sa force, toute son attention, toutes ses attentes. L’importance que Dieu nous accorde est au-delà de toute mesure. Si le champ sémantique pour décrire l’Univers est celui du très grand, du méga, celui pour décrire l’amour de Dieu l’est encore davantage, dans le superlatif, dans la démesure, l’extravagance. Considérons donc ceci : les cieux des cieux ne peuvent contenir Dieu (1 Rois 8. 27). Et pourtant, il fait des modestes écrins que nous sommes son habitation (Jean 14. 23 ; 1 Corinthiens 3. 16). Voilà qui est inouï et donne vraiment le vertige. Voilà l’indicible, l’ineffable, l’unspeakable ! Nous avons beau savoir que Dieu a prouvé à quel point il nous aimait en envoyant son Fils mourir pour nous (Romains 5. 8), la vérité c’est que, même en ayant une très haute idée de l’amour de Dieu pour nous, cette idée ne s’approche ni de près ni de loin de la réalité de cet amour. Peut-être même que plutôt que d’en parler, j’aurais mieux fait de me taire humblement et d’adorer en silence. Tout ce que nous pouvons en dire n’est que relatif. Nos critères de mesure pour en juger et l’évaluer sont inadéquats. Cependant, nous observons chaque jour les effets de cet amour. Les grâces que Dieu nous accorde au quotidien, une bonne vie, le salut, le réconfort, la sauvegarde, le pardon, le soulagement, la consolation, la délivrance… sont autant d’indicateurs qui renseignent nos critères et nous font dire, « Oui, je sais que Dieu m’aime ! ». Cette affirmation résume […]
Lettre du pasteur – décembre 2021 Si le Christ n’était pas venu… Il y a quelques années, une carte de Noël a été publiée sous le titre « Si le Christ n’était pas venu… ». Elle raconte le rêve d’un pasteur, un rêve décrivant un monde dans lequel Jésus ne serait jamais venu. Il sort de chez lui, il parcourt les rues et il ne voit aucune église pointant son clocher vers le ciel. De retour à sa maison, il regarde dans sa bibliothèque et s’aperçoit que tous les livres sur Jésus ont disparu. Il va ensuite rendre visite à un ami dont la mère est sur le point de mourir. Il ouvre sa Bible et ne trouve aucune parole de l’Évangile, aucune promesse d’espoir et de salut. Deux jours après il se retrouve face au cercueil pour diriger l’office religieux, mais il n’a aucun message de réconfort, aucune parole parlant de la glorieuse résurrection. Il n’y a aucune mention d’une demeure éternelle dans les cieux, attendant feu la mère de son ami. Il n’y a que la poussière rendue à la poussière. Mais il y a bien eu une crèche. Qu’importe que le Christ ne soit pas né le 25 décembre ! Qu’importe qu’il ne soit pas né en l’an 0, mais plutôt entre – 5 et – 7 avant lui-même ! Qu’importe si pour les historiens il n’y ait pas d’an zéro qui tienne ! Qu’importe qu’on ne sache pas non plus si l’Église de la Nativité que visitent chaque année les pèlerins à Bethléem, est située au bon endroit ! Qu’importe si pour certains historiens, Jésus est né à Nazareth, en Galilée, dans la maison de Joseph ! Si les débats autour de ces questions peuvent être intéressants et stimulants d’un point de vue intellectuel, savoir où, quand et comment n’est pas le plus important. Il nous suffit de savoir que le Christ est venu et pourquoi il est venu. « Quand le moment fixé est arrivé, Dieu a envoyé son Fils : né d’une femme, il a vécu sous la loi juive, afin de délivrer les personnes qui étaient soumises à la Loi, et de nous permettre ainsi de devenir enfants adoptifs de Dieu. » (Galates 4. 4-5) Le Christ né d’une femme et sous la loi a ainsi partagé notre humanité. Il a été, pour reprendre les expressions des versets précédents, enfermé (Galates 3. 23), soumis à un surveillant, à des tuteurs et à des intendants (Galates 4. 2), et aux éléments de ce monde. Il a partagé l’esclavage de l’humanité pour lui apporter la libération et nous permettre de devenir enfants de Dieu. Alors comprenons bien que si le Christ n’était pas venu, Dieu nous serait étranger (Jean 1. 18). Si le Christ n’était pas venu, nos péchés ne seraient pas pardonnés (Actes 2. 38) et nos prières ne seraient pas exaucées (Jean 14. 14). Si le Christ n’était pas venu, nous n’aurions pas l’assurance qu’il reviendrait une […]
Lettre du pasteur novembre 2021 Mieux que Lépine ! Le 23 octobre, le concours Lépine débutait à Paris et fêtait ses 120 ans. En rembobinant l’histoire, avec plus d’un siècle d’existence, l’évènement créé par le préfet de police Louis Lépine a vu défiler des milliers de créations. Certaines, insolites et farfelues sont vite tombées dans l’oubli. Dans le bas du tableau, on trouve la maison accordéon, le bureau-lit ou encore l’escargotrappe qui permet comme son nom l’indique d’attraper les escargots. Sans doute l’inventeur de cette machine, trouvait-il les gastéropodes trop rapides et donc pas faciles à attraper. A côté de ces créations qui ne se sont pas imposées dans nos maisons, bureaux et jardins, il y a celles qui ont changé nos vies, qui ont immédiatement amélioré notre quotidien et influencé notre futur : la lampe de poche, le fer à repasser, le fauteuil roulant électrique ou encore le stylo à bille. Ce dernier a été présenté au concours en 1919. Il a révolutionné à toujours l’écriture, en la rendant constante et régulière ; et surtout en ne laissant pas des tâches d’encre solides sur la page. Mais c’est sur une autre invention, présentée au concours 16 ans plus tard, en 1935, que porte notre attention. Je veux parler de l’effaceur. Certes le stylo bille était un coup de génie, mais les ratures étaient encore possibles. Mais avec l’effaceur, il était désormais possible d’effacer les erreurs d’écriture et de réécrire par-dessus. A ma grande surprise, j’ai découvert qu’il existe une rivalité autour de l’effaceur. Si en effet, on doit au concours Lépine, le premier stylo détacheur d’encre, la société Pelikan inscrit dans son historique la création de son premier stylo effaceur en 1972. Cependant, pour le concurrent Reynolds, c’est grâce à lui que le premier crayon effaceur arrivait sur le marché pour le plus grand bonheur de tous les écoliers. Laissons là les querelles autour de l’effaceur, pour parler d’un acte d’effacement bien plus important. Il n’y a pas d’imbroglio autour, pas de concurrents revendiquant chacun la paternité. Un seul en est le concepteur, le Christ Jésus. Les ratures ne concernent plus les copies d’écoliers, mais bien les pages de notre existence. C’est lui qui est venu pour effacer les tâches laissées par le péché sur les pages de notre vie. Certes, il m’arrive encore de faire du gribouillage et de rendre des mauvaises copies : parce que je n’ai pas été un bon mari, un bon père de famille, un bon fils, un bon gendre, un bon voisin, un bon pasteur, un bon chrétien. Mais mes erreurs peuvent être effacées. En effet « si nous reconnaissons nos péchés, nous pouvons avoir confiance en Dieu, car il est juste : il pardonnera nos péchés et nous purifiera de tout mal. » (1 Jean 1. […]
Lettre du pasteur octobre 2021 Avance en eau profonde ! Luc 5. 1-11 1,40 € le pot de 950 grammes de Nutella ! C’est la promotion qu’offraient les magasins Intermarché de la Loire en janvier 2018. Oui, vous avez bien lu, 1,40 € ! Qui ne sauterait pas sur l’occasion ? Personne justement ; et c’est là que les choses se sont gâtées. Tout le monde a voulu en profiter. Ces 70 % de réduction ont provoqué des scènes d’émeute. On a pu voir la clientèle jouer des coudes et se battre. Les cartons volaient, les tapis de caisses ont été envahis d’innombrables pots de la célèbre pâte à tartiner. Les rayons ont été dévalisés en 5 minutes au lieu de 3 mois habituellement… Une autre fois, c’est une journée de Black Friday qui a viré au drame à Long Island. Ce sont 2000 clients impatients de profiter des soldes qui ont écrasé un employé venu leur ouvrir les portes. L’homme est malheureusement décédé des suites de ses blessures. Et combien de morts stupides compte-t-on pour des selfies, au bord d’une falaise, avec un troupeau d’éléphants ou encore avec un pistolet chargé ? Franchement, ces jeux n’en valaient pas la chandelle. Risquer sa vie ou celle des autres pour des causes aussi futiles, cela laisse stupéfait. Il y a des risques insensés, inconsidérés, des risques qui menacent la vie, comme conduire sans permis ou conduire en téléphonant, conduire en état d’ébriété, conduire une moto sans casque… Mais il y a aussi des risques qui nous élèvent : le risque du mariage par exemple, où l’on joue sa vie sur la vie de quelqu’un d’autre. Le risque du célibat, où l’on renonce à se marier pour mieux servir… Dans le récit de la pêche miraculeuse proposée en lecture, le Seigneur demande à Pierre d’avancer en eau profonde. Il lui demande de prendre un risque, alors même que Pierre et ses collaborateurs ont travaillé toute la nuit sans rien prendre. La foi, la confiance en la parole du Christ est un de ces risques, qui nous font trembler parfois, mais qui nous élèvent. Il nous arrive aussi de travailler toute la nuit sans rien prendre. Mais la vie chrétienne est une vie de persévérance et d’endurance. L’ordre de Jésus doit s’affirmer comme une promesse. L’obéissance est toujours féconde. Loin de tout rationalisme, une situation impossible peut recevoir une issue imprévisible, parce qu’on a fait confiance au Seigneur. Dans une situation sans issue, seule compte la parole du Seigneur. La foi n’est pas un fauteuil de paresse dans lequel on s’avachit. La foi ne nous place pas toujours dans des circonstances favorables. La foi est une aventure, une invitation à aller toujours plus loin, là où les eaux sont profondes et moins familières. Pensons encore à cette parole de l’Ecclésiaste : « Jette ton pain sur l’eau, car avec le temps tu le […]