Lettre du pasteur mars 2023 Eh bien moi, si j’étais Dieu … « Eh bien moi, si j’étais Dieu… », c’est ce que nous a dit un jour notre plus jeune fils au cours d’une discussion. Il nous faut faire l’aveu que nous avons tous déjà […]
Lettre du pasteur février 2023 La prière qui prévaut ! L’Ancien Testament nous offre un panel important d’hommes et de femmes de prière qui sont pour nous une grande source d’inspiration. Au travers de quelques exemples, découvrons comment la prière doit prévaloir, et ce qu’elle est […]
Lettre du pasteur décembre 2022 Le passéisme (Ecclésiaste 7. 10) Savez-vous ce qu’est le passéisme ? C’est cette conviction que la vie était mieux avant. Les clichés vantant le bon vieux temps sont légion : « Avant il y avait moins d’incivilité. », « Les jeunes n’ont plus aucun respect […]
Lettre du pasteur octobre 2022 Assez d’étoffe ! « Chez l’homme le plus intelligent, il reste toujours assez d’étoffe pour faire un imbécile. » C’est l’écrivain américain de langue française, Julien Green qui a dit cela. La formule pourrait être déclinée presqu’à l’infini : « Chez l’homme le plus modeste, il […]
Lettre du pasteur septembre 2022 Les saucisses de la discorde ! La Bible relate plusieurs épisodes de conflits survenus à cause de la nourriture : un plat de lentilles est à l’origine de la brouille qui a duré de nombreuses années entre les deux frères, Jacob et Ésaü […]
Lettre du pasteur Juillet/aout 2022 Rappelé pour défaut ! Même si les voitures modernes sont plus sûres que jamais, les constructeurs automobiles en rappellent tout de même des millions chaque année. Paraît-il même qu’un véhicule qui fait l’objet d’un rappel à l’usine en ressort plus sûr qu’un […]
Lettre du pasteur juin 2022 Quand le correcteur automatique nous joue des tours ! Bien pratique pour corriger les fautes de frappe et nous sauver la mise, le système de saisie automatique de nos téléphones nous joue souvent des tours. En essayant systématiquement de deviner le […]
Lettre du pasteur mai 2022 Nudistes non-pratiquant ! Imaginez que quelqu’un vous fasse la confession suivante : « Je suis nudiste, mais je ne suis pas pratiquant. » Nudiste non-pratiquant, c’est absurde n’est-ce pas ! Oserai-je dire, qu’être un croyant non-pratiquant l’est tout autant ou presque ? Croyant non-pratiquant ! L’expression est devenue si commune que nous ne nous rendons plus compte de ce qu’elle a d’incongru. Essayons d’y voir un peu plus clair dans les lignes […]
Lettre du pasteur avril 2022 J’irai dormir chez vous ! Vous connaissez sans doute le programme de télévision « J’irai dormir chez vous ». C’est un documentaire de voyage créé par le journaliste Antoine de Maximy. Le principe est le suivant : Il fait le tour du monde. Il va partout, dans tous les pays, dans les villes et les villages. Il va à la rencontre des gens dans la rue. Il sympathise avec eux. Certains lui proposent même de lui servir de guide. Et puis, arrive un moment où il tente de se faire inviter chez les locaux pour y passer la nuit. Son intention étant de recueillir des informations sur les modes de vie de ses hôtes. Leur vie se découvre depuis leur maison, leur famille, leurs loisirs, leur métier. Certains acceptent, d’autres refusent catégoriquement, et beaucoup font une pirouette pour se défaire de lui : « Attends-moi ici, je reviens… » lui disent-ils. Bien évidemment, ils prennent définitivement congé de lui et ne reviennent jamais. Quand il fait sa demande, on peut lire la méfiance sur les visages. Car après tout, cet homme, ils ne le connaissent pas. C’est une grande décision de l’inviter à partager leur intimité. Si certaines rencontres sont superficielles et furtives, d’autres se révèlent intenses et profondes. C’est une belle illustration de la démarche de Dieu envers nous. C’est un Dieu qui désire entrer en relation avec nous et qui, à tout moment, cherche à s’inviter chez nous. « Écoute, je me tiens à la porte et je frappe ; si quelqu’un entend ma voix et ouvre la porte, j’entrerai chez lui, je prendrai un repas avec lui et lui avec moi. » (Apocalypse 3. 20). Nous pouvons ignorer son appel. Nous pouvons l’esquiver. Par exemple, quand on est jeune, il y a cette fausse pensée que Dieu, on y pensera plus tard, quand on sera adulte. Cette idée est fausse, car elle repose sur un malentendu, une mauvaise conception de Dieu et de la vie qu’il nous propose : Dieu serait un empêcheur de vivre et la vie chrétienne se résumerait en un Dieu qui commande et l’homme qui obéit. Certes l’obéissance tient une place importante dans la relation à Dieu, mais c’est l’amour qui est premier. […]
Lettre du pasteur mars 2022 Une vie sans masque ! Après les annonces du ministre de la Santé, esquissant un calendrier de levée des restrictions sanitaires, et l’appel du Sénat à la fin sans délai du dispositif sanitaire, l’horizon d’une vie sans masque et sans passe vaccinal nourrit tous les espoirs. Pourtant, il est fort à parier que même sans les masques chirurgicaux, nous continuerons de porter d’autres masques. Ceux-là mêmes que nous portions avant la Covid. Ceux-là mêmes que l’homme porte depuis le péché d’Adam. Dans le récit de la Genèse, après la chute, Dieu interpelle l’homme, « Où es-tu ? » (Gen. 3. 8-9). Cette parole, nous pouvons l’entendre de bien des manières : Où en es-tu dans ta vie ? Où en es-tu dans ta relation avec moi ? Où en es-tu dans tes relations avec les autres ? Quelle que soit la forme et la déclinaison que prendra la question, elle aura toujours une double orientation, verticale et horizontale. La question est posée à un homme qui se cache, qui se cache de Dieu, qui se cache de l’autre et qui se cache de lui-même. En somme, à un homme qui porte un masque. Aussi, lorsque Dieu nous pose cette même question, c’est le signe qu’il y a quelque chose qui cloche. Elle vient me rappeler que quelque part, le dialogue a été rompu avec Dieu. Et si je l’entends, je dois l’accueillir comme une invitation à me situer, à reprendre l’échange avec Dieu. Il nous faut alors faire attention aux réponses qui sont autant d’autres manières de nous cacher : « C’est vrai Seigneur, que ces temps-ci, il y a eu tel ou tel manquement, mais bon, je crois que ça ira mieux. Et puis, ce n’est pas comme si je n’en avais pas conscience… » A l’inverse voilà une réponse claire et franche : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, j’ai eu peur parce que je suis nu ; je me suis donc caché. » (Gen. 3. 10). C’est la réponse de l’homme qui accepte de sortir de sa cachette et de se montrer à Dieu tel qu’il est, en reconnaissant ses zones d’ombres. Dans le « je me suis caché » d’Adam, il y a toute la tradition hébraïque du retour à Dieu, que le Nouveau Testament appellera plus tard la repentance. Je peux être vrai dans ma réponse, parce que celui qui me la pose m’aime, il m’aime malgré ce que je suis et ce que j’ai pu faire. Nos abandons, nos fuites, nos évitements pourront être dépassés, seulement si nous osons répondre et reprendre le dialogue avec Dieu. Comprenons donc que le « Où es-tu ? » de Dieu, son interpellation est avant tout une grâce. C’est le questionnement de Dieu qui nous fera aller plus loin. Et puisqu’avec Dieu, il n’est jamais trop tard pour être celui ou celle que nous devrions être, je vous propose de faire vôtre cette simple prière. Elle est extraite d’un traité édité il y a quelques années par la CMM. Son titre est le suivant, « Bas les masques ! » Et il est toujours d’actualité. Prière : Dieu d’amour, merci de m’aimer comme je suis et de vouloir le meilleur pour ma vie. Merci parce que je n’ai pas besoin de porter un masque pour paraître devant toi. Tu sais tout de moi. Il n’y a rien que je puisse te cacher que tu ne saches déjà. Merci surtout parce que je n’ai pas à porter de masque pour gagner ton amour, puisque tu m’aimes sans condition. Je veux te faire confiance, m’abandonner à ton amour, me laisser transformer par ton amour, et pourvoir dire aussi à mon tour : […]