Lettre du pasteur novembre 2021 Mieux que Lépine ! Le 23 octobre, le concours Lépine débutait à Paris et fêtait ses 120 ans. En rembobinant l’histoire, avec plus d’un siècle d’existence, l’évènement créé par le préfet de police Louis Lépine a vu défiler des milliers de  créations.  Certaines,  insolites  et  farfelues  sont  vite  tombées  dans  l’oubli.  Dans  le  bas  du  tableau,  on trouve la maison accordéon, le bureau-lit ou encore l’escargotrappe qui permet comme son nom l’indique d’attraper les escargots. Sans doute l’inventeur de cette machine, trouvait-il les gastéropodes trop rapides et donc pas faciles à attraper. A côté de ces créations qui ne se sont pas imposées dans nos maisons, bureaux et jardins, il y a celles qui ont changé nos vies, qui ont immédiatement amélioré notre quotidien et influencé notre futur : la lampe de poche, le fer à repasser, le fauteuil roulant électrique ou encore le stylo à bille. Ce dernier a été présenté au concours en 1919. Il a révolutionné à toujours l’écriture, en la rendant constante et régulière ; et surtout en ne  laissant  pas  des  tâches  d’encre  solides  sur  la  page.  Mais  c’est  sur  une  autre  invention,  présentée  au concours 16 ans plus tard, en 1935, que porte notre attention. Je veux parler de l’effaceur. Certes le stylo bille  était  un  coup  de  génie,  mais  les  ratures  étaient  encore  possibles.  Mais  avec  l’effaceur,  il  était désormais possible d’effacer les erreurs d’écriture et de réécrire par-dessus. A ma grande surprise, j’ai découvert qu’il existe une rivalité autour de l’effaceur. Si en effet, on doit au concours Lépine, le premier stylo détacheur d’encre, la  société  Pelikan  inscrit  dans  son  historique  la création  de  son  premier  stylo  effaceur  en  1972.  Cependant,  pour  le  concurrent  Reynolds,  c’est grâce à lui que le premier crayon effaceur arrivait sur le marché pour le plus grand bonheur de tous les écoliers. Laissons là les querelles autour de l’effaceur, pour parler d’un acte d’effacement bien plus important. Il n’y  a  pas  d’imbroglio  autour,  pas  de  concurrents  revendiquant  chacun  la  paternité.    Un  seul  en  est  le concepteur, le Christ Jésus. Les ratures ne concernent plus les copies d’écoliers, mais bien les pages de notre existence. C’est lui qui est venu pour effacer les tâches laissées par le péché sur les pages de notre vie.  Certes, il m’arrive encore de faire du gribouillage et de rendre des mauvaises copies : parce que je n’ai pas été un bon mari, un bon père de famille, un bon fils, un bon gendre, un bon voisin, un bon pasteur, un bon chrétien. Mais mes erreurs peuvent être effacées. En effet « si nous reconnaissons nos péchés, nous pouvons  avoir  confiance  en  Dieu,  car  il  est  juste  :  il  pardonnera  nos  péchés  et  nous  purifiera  de  tout mal. » (1 Jean 1. […]